Il y a de l'électricité dans ... l'arène. (PV: Yûna Stanford)

Je me promène dans l'arène, observant le décor qui change graduellement d'une forêt bien normale à un grand espace carré entièrement plat de la même couleur que les roches rouges, entouré d'une gigantesque chaîne de volcans en ébullition (bien sûr, tout cela n'est qu'un décor.) grouillants de lave prête à exploser, sous un ciel orageux parsemé d'éclairs qui m'aveuglent, étant donné ma plus grande sensibilité à l'électricité puisqu'il s'agit de mon propre élément.

Ce décor, c'est moi qui l'ai choisi. Je n'ai eu qu'à prononcer haut et fort: ''Décor digne de l'orage''. Le plancher de l'arène est alors devenu le seul endroit plat des environs. Comme j'aurais aimé, par contre, que ces images projetées soient réelles... Une petite étincelle jaillit soudainement de mes yeux, une lueur caractéristique de la majorité des dragons d'électricité, dès que je sors ma dague enchantée. Enchantée, pourquoi? Parce qu'elle a le pouvoir de se dédoubler de façon illimitée, ce qui m'est souvent très utile en combat. Plus que ma caractéristique principale en combat est la rapidité, on ne peut pas dire que je suis faible dans ce domaine.

Je regarde un instant autour de moi pendant le court moment où les éclairs finissent par se calmer. Personne dans l'arène encore... Je me contente alors de m'échauffer en attendant que quelqu'un vienne en allumant mes deux paumes d'une intense lumière de plasma. Je tends les bras et les croise aussitôt; la lumière s'échappe de mes mains pour percuter le mur qui est aussi plat que le plancher... Dommage, car l'illusion des volcans est réussie. Je me demande si l'arène a la capacité de rendre ces paysages réels selon la volonté de celui qui décide du décor.

En attendant que quelqu'un vienne, je me contente de retirer mes lunettes qui seraient qu'un fardeau. Puis je replie mes bras vers moi-même afin qu'ils soient croisés de manière habituelle, la même petite lueur du guerrier électrique au fond de mes pupilles neutres...

Yûna s’était levée de fort mauvaise humeur. Une humeur qui se lisait facilement dans son regard, encore plus hautain, détaché et antipatique que d’habitude. La demoiselle marchait la tête haute, dégneusement. Ses longues boucles mauves bleues flottaient librement derrière elle et ses yeux améthystes semblaient lancés de toutes par des regards aussi froids que la glace.

Assistant au deux premières heures de cours, elle avait séché le reste, s’évadant pour parcourir les espaces appartenant à l’académie et même un peu plus sous sa forme draconniène. Plus elle était proche du soleil et mieux elle se sentait. La douce caresse de l’astre solaire sur ses écailles dorées était toujours aussi agréable. Beaucoup plus que la présence de ses camarades dont elle ne savait trop comment faire la connaissance. On aurait pu croire aux premiers abords qu’elle n’en avait tout simplement que faire et c’est ce que malgré elle, Yûna laissait transparaitre, alors qu’au plus profond de soi, elle désirait ardemment faire la connaissance de chacune des personnes présente dans cette foutue classe...

Et voilà la mauvaise humeur qui revenait à pleine vitesse. Sans trop réfléchir, elle décidait d’atterir. Lorsqu’elle se rendit compte ou elle se trouvait, un large sourire s’étendit sur ses fines lèvres. Voila de quoi la divertir. Et la calmer.

Imprudente. Hautaine. Froide. La voilà qui pousse la porte de l’arène, entrant dans la salle, elle observe d’un rapide coup d’oeil le décor de l’arène. Mentalement, elle la qualifiait non seulement d’orageuse,mais en plus, de peu acceuillante. Sombre, lourde. Un léger sourire apparu sur ses lèvres pour s’éteindre aussi rapidement.

Son regard s’arrêtait sur un jeune homme. Les cheveux foncés, les bras croisés. Il semblait attendre quelque chose, ou quelqu’un. Le détaillant, une lueure hautaine se pointait dans ses yeux d’elle même, une défense devenue automatique. Commençait alors une bataille intérieur entre la froideur apparente d’un dragon de lumière et le désir de se faire des amis.

[ Désolée du retard monstre et de l'orthographe /: pas de correcteur sur l'ordi depuis lequel je poste ]

» Demande d'analyse de spécimens [ Yûna Stanford]
» L'épopée commence toujours dans l'anonymat et termine dans la gloire.
» Yûna ou une dragonne associable. [Fini ]
» Il y a de l'électricité dans l'air...[Kyeno Shamaïtsu] {Fini}