Devant une surface miroitante, je t"entends venir...[ PV : LIBRE une ou plusieurs personnes]

Une forme se mouvait dans l’air. Munie de gigantesques ailes en écailles, elle se mouvait dans l’air, le fendant avec douceur mais sureté et assurance. Les rayons de l’astre du jour se reflétaient sur les écailles d’or, faisant apparaître autour de la forme, une sorte d’halo de lumière. Ouvrant grand ses ailes vers l’avant et mettant ses pattes arrière en avant aussi, la créature se posait au sol, soulevant un nuage de poussière, puis, posant ses membres avant au sol, la créature repliait ses ailes contre elle. Levant sa tête, elle parcourait les environs d’un regard améthystes attentifs, curieux et prudents. Entourée de bois, s’étendait un large lac. La surface miroitait au soleil, légèrement aveuglante, mais agréable pour cet être qui se nourrissait entre autre de la puissance de l’astre céleste. Secouant sa large tête, elle baissait sa tête vers l’eau et plongeant son museau dans l’eau, elle but de large gorgée du liquide froid.

Une fois réhydratée, elle relevait son cou et commençait à changer doucement de forme, devenant plus petite, moins longue et surtout, moins large. La longue queue disparaissait, ne laissant derrière elle qu’une trace dans l’herbe, les pattes se rétrécissaient, devenant de plus en plus fines et de plus en plus courtes, les griffes acérée disparaissaient, les écailles laissaient place à une peau protégée de vêtements en tissus. La forme draconienne cédait sa place à une forme humaine. La jeune fille qui prit la place du dragon était à quatre pattes à terre, haletant, essoufflée de la fatigante et quelques peu douloureuse transformation.

Grimaçant légèrement, la jeune fille aux cheveux ébène s’allongeait au sol, roulant sur son dos et soupirait. Elle avait fui le bruit et les élèves, elle n’avait pas envie de les voir, de les entendre jacasser, de sentir leur regard sur elle. Yûna ne supportait pas le fait que l’on juge les autres sur leurs apparences, même si elle en faisait de même. Mais elle, s’était pour qu’il la laisse tranquille, car une fois que vous avez rabaissé quelqu’un devant tout le monde, il vous fiche la paix, n’essayant plus de faire de vous son ‘ami’.

‘Ami’. Elle ne savait même pas le vrai sens de ce mot. Ce n’est pas faute d’avoir cherché au dictionnaire, certes, mais une définition ne pouvait l’aider dans ce cas-là. Ce n’était pas grâce à une série de mot, positionner les uns après les autres dans le but de former des phrases avec un certain sens qu’elle allait apprendre et comprendre, comment elle devait procéder pour se faire des « amis ».

Mais au fond d’elle, en avait-elle vraiment besoin ? Car au bout du compte, un ami peut très vite devenir un ennemi et un traître. S’attacher aux autres pour ensuite être blessée et trahie ? Elle préférait encore rester seule ! Elle n’avait besoin de personne. Elle était parfaitement autonome. Elle pouvait chasser, voler pour se déplacer, travailler si besoin est. Bref, elle n’avait pas besoin d’autres personnes à ses côtés. L’amour vous dites ? Elle laissait cela aux petites inconscientes, adolescentes pré pubères. Elle n’en avait que faire de l’amour ! Si c’était le même « amour » qu’elle avait reçu de ses ‘parents’, elle pouvait facilement s’en passer, et elle s’en passerait !

Toute cette conversation avec soi-même l’avait énervée. Rageuse, elle se relevait et se tournant vers la surface plate du lac, elle y jetait un caillou. Le solide, volant dans l’air, s’écrasait s’en enfonçait dans l’eau, faisant apparaître des petites vaguelettes à la place de son atterrissage. Celle-ci disparut bien rapidement d’ailleurs. Tout devait disparaître un jour. Tel était le cycle de la vie. C’était une chose que l’on ne pouvait changée. Naissance, vie, mort. Ces vaguelettes étaient nées, elles ont vécues et ont disparues. Il en était de même pour l’amour ou l’amitié. Rien n’est éternel. Sauf la peur et la haine. Car malgré la mort des personnes qui la portait, ces fléaux ont réussi à survivre. Hantant et prenant possessions des cœurs des hommes sans relâche.

Yûna fixait sans un mot le liquide cristallin. Un bruissement derrière elle la fit frissonner. Son corps réagissait toujours de la même façon lorsqu’elle n’était pas seule. Un frisson de peur et d’angoisse s’emparait toujours d’elle. Quoiqu’elle fasse et où qu’elle soit.

Messages : 39 Date d'inscription : 09/04/2012

Voilà que la fin des cours sonna, dream avait passé une journée affreusement ennuyante. Il n'avait même pas ouvert la bouche une seule fois depuis ce matin, même quand les professeurs lui avaient posés des questions, il n'avait pas pris la peine de répondre. Pas que les cours ne l’intéressaient pas, mais le visage de son "frère" lui hantait sans cesse sa mémoire. Oh bien sur il avait gardé précieusement les objets récupérer durant la mission. En faite au lieu d'écouter les cours, il n'arrêtait pas de repenser à cette histoire d'élu et commençait tout doucement à comprendre quelque chose qui lui fit tout de même mal au coeur.

Il était bien content que cette journée se finisse pour lui et toujours à l'aide de ses béquilles il se dirigea vers le lac, un des seuls endroit où il pouvait se sentir à peu près bien. Par contre il n'avait pas prévus que quelqu'un était déjà là. Au moment où il posa une béquille en dehors du buisson, l'inconnue eut comme des frissons et lui ayant peur des autres, il préféra reculer, puis faire demi tour. Enfin...ne schant pas quoi faire il alla s'asseoir non loin d'ici.

Dream était vraiment méfiant envers les autres, parce que par le passé, il avait vu et subit tellement d'horreur et de souffrance. L'amour, l'amitié, tout ça était des mots qu'il ne connaissait pas. Il avait toujours autant envie de se donner la mort. A quoi bon vivre si c'est pour que souffrir? En faite s'il est là c'était uniquement parce qu'il devait détruire son double maléfique.

Dream tendit une main, là où un oiseau traversa la dimension des rêves pour venir se poser dessus. Les rêves...cétaient le seul truc qui l'aidait à tenir et à ne pas craquer sous la douleur, car sa jambe et son oeil lui faisaient horriblement mal parfois. C'était un petit oiseau avec un jolie plumage d'or et des yeux saphir. On dirait un petit aigle et en plus il était très mignon est affectueux. Puis au bout de quelques minutes l'oiseau s'envola et alla se balader dans les parages jusqu'a aller voler au dessus de la tête de l'inconnue.

Toujours la même chose. La même réaction. Une éternelle angoisse s’emparait d’elle. Elle fermait les yeux, respirant calmement. Le bruissement se reculait et avec lui l’aura de l’intrus. Toujours sur ses gardes tel un chat effrayé, elle ouvrit doucement les yeux et pivotait légèrement sa tête sur le côté, histoire de voir si celui ou celle qui se tenait derrière elle était bien parti. Même en se fiant à ses sens de la ‘détection de présence’, très développé chez la demoiselle asociale, elle préférait tout de même être prudente. Comme on dit, la prudence est mère de sureté.
Doucement, muscle après muscle, elle pivotait son cou, de façon totalement inaperçu. Elle prenait vraiment beaucoup de temps. Une douleur commençait à se faire sentir. Fatalement lorsque l’on pivote son cou à du 1 mm par minute, le tortis-coli était assuré !

En effet, il n’y avait plus la moindre trace d’une présence humaine, mais par contre, une forme lui fonçait droit dessus. Couleur dorée, elle n’eut pas le temps de l’observer bien longuement. Prise de panique elle se relevait sans savoir pourquoi, un automatisme très certainement et comme si c’était une évidence des plus certaines et des plus attendues, elle se mangea l’oiseau en plein front. Un cri s’échappa bien entendu de ses fines lèvres roses. Un piaillement, certes, mais elle avait l’impression d’avoir poussé un rugissement digne de celui d’un lion d’Afrique. Rougissant, elle maudissait cette forme. Elle ne savait pas ce que c’était mais ça avait disparu, mais pas la douleur ni la petite trace rouge qu’elle avait désormais en guise de trophée de combat.

Elle était déjà debout et d’après elle, cela ne pouvait être que l’inconnu qui lui avait joué ce mauvais tour ! D’un pas rapide silencieux et bouillonnant de colère intérieurement, elle avançait vers les buissons. Un visage indifférent mais assez effrayant et la colère faisait brillée ses iris améthystes d’une lueur plutôt inquiétante. Elle ne s’était ni empourprée, ni énervée. Elle s’était juste plantée devant le corps allongé à terre, le surplombant et le regardant de haut. Elle aurait voulu venir et lui indiqué d’une façon plus douce et gentille qu’elle s’était mangée un truc en pleine figure et que cette chose lui appartenait. Mais Yûna restait et restera Yûna. Enfin, jusqu’à ce qu’elle ose enfin se montrée plus gentille et ouverte. Même si il lui faudrait du temps, et du courage !

Le regard hautain, c’était devenu une habitude, même plus, un mécanisme, pareil à celui du ‘je me lève pour fuir’. Une défense contre le monde extérieur. Les yeux plantés dans ceux du garçon, elle ouvrit la bouche pour fois de plus dire autre chose que des gentils mots :

‘ Et bien, merci. Je ne m’attendais à pas tant de ta part…Sympa le cadeau. J’en garderais un beau souvenir. Attaquer les autres par derrière c’est lâche…M’enfin, on dirait que tu sais faire que ça ! Te cacher et attaquer en traître. Si tu veux me défier, j’accepte.’

Merde ! Pourquoi ! Bon dieu ! A l’intérieur de la jeune fille, il y avait un suicide. Sa conscience battait son arrogance à mort à l’aide des idées farfelues de sa méchanceté. Un vrai combat de titans. Elle prenait l’un pour taper sur l’autre. Mais cela n’arrangea toute fois rien. Le mal est un parasite ancré dans le plus profond de l’être humain et sa peur de l’inconnu lui fait faire de vilaine chose.

‘Tss Mais je sais déjà l’issu du combat. Donc inutile de me fatiguer...’

Arrogante, hautaine, sure d’elle. Elle le snobait tout en s’en voulant à mort. Elle voulait disparaitre sous terre, non ! Elle voulait s’enfuir en courant, sauter dans l’eau et s’y noyer ! Oui ! L’idée de s’excuser l’effrayait encore plus. Une boule au ventre. Encore une prenait de nouveau naissance dans son estomac. Yûna paniquait intérieurement.

Messages : 39 Date d'inscription : 09/04/2012

alors là dream, resta...scotché! Il était vraiment fatigué de subir la méchanceté des autres. Comment dream pouvait attaquer quelqu'un? Il n'avait aucune once d'agressivité! Il n'était tout simplement pas capable de faire de mal à qui que se soit à part peut-être son double maléfique. Oh s'il pouvait il serait déjà partir loin, mais le fait qu'il lui manquait une jambe l'empêchai pour l'instant de bouger et il n'était pas assez en forme pour se changer en dragon. Il soupira, pensant de plus en plus que perosnne ne voudrait de lui. Il se demandait bien pourquoi il était là, pourquoi on avait ramener un "monstre" artificielle comme lui? Surtout qu'a la base il ne devait être que le jouet des ombres. Il ferma son seul oeil d’opérationnel et fit d'une voix assez triste:

-vouloir te défier...non! mais j'aimerais bien plutôt mourir...

Il leva la tête, éblouie par le soleil. Dire que avant il ne savait pas ce que c'était un soleil, enfin il ne l'avait jamais vus. Il ne conaissait que les ombres. La lumière n'existait pas là où il était avant. La marque des ombres sur son torse recommençait à faire surface, cette maudite marque qui le rongeait aussi de l'intérieur. Dream avait peur de l'inconnue, et de ce qu'elle allait lui faire ou lui dire. Il remit doucement en place son cache oeil qui avait un peu glisser. Il prit ses deux béquilles et tenta de se relever en tirant la grimace. A part sa jambe en moins et le fait qu'il soit borgne, il n'avait pas l'air d'avoir de cicatrices physiques. Non ces vraies blessures à lui étaient encré à l'intérieur de lui même. Des blessures qui saignent toujours même au bout de quelques années et qui n'étaient pas prête d'être cicatrisé. Puis il fixa la demoiselle avec un air sérieux, montrant qu'il ne plaisantait pas.

La surprise était facilement lisible sur le visage de son supposé agresseur. Yûna qui pensait où elle pourrait trouver une pelle pour s’enterrer bien profondément sous terre ou bien où elle pourrait trouver une corde et une pierre assez lourde que pour réussir à se couler dans l’eau pure du lac le regardait un sourcil légèrement haussé fermé son œil. Elle remarquait enfin que l’individu n’était pas vraiment complet. Un cache-œil, des béquilles et une partie de jambe manquante.
-vouloir te défier...non! mais j'aimerais bien plutôt mourir...

Mourir ? Etait-il fou ! Il allait quand même pas se suicider là tout de suite n’est-ce pas ? La panique se lisait clairement dans les yeux de notre petite insolente. Malgré tout, elle était facilement perturbée de l’intérieur et il y avait certaines choses qu’elle ne pouvait tout simplement refoulée avec autant d’efficacité.

Lorsqu’il remit son cache œil et qu’il s’armait de ses béquilles pour se remettre debout, Yûna du usé de toute sa puissante volonté pour ne pas le retenir à terre. Ça y est. Il allait s’attacher à une pierre et se faire couler dans l’eau du lac. Il allait se jeter d’une falaise. Elle en était sûre. Il fallait qu’elle l’empêche. Elle se mordit la lèvre, rougissant soudainement. Dans ces moments-là, ou rien ne tournait comme elle l’avait imaginée, Yûna perdait la boule. Non, elle ne devenait pas un monstre assoiffé de sang qui tue tout et tout le monde sur son passage, laissant derrière elle une marque sanglante. Bouaaaah ! Non. Elle paniquait en se lacérant la lèvre, et en s’infligeant une auto punition pour sa connerie. Vous vous souvenez ? Le fameux truc de la conscience qui tape avec la méchanceté sur l’arrogance ? Et bien cette fois c’était au tour de l’idiotie d’y passer. Son air sérieux lui faisait encore plus ressentir son mal aise. Il allait la fixer sévèrement puis, il allait se tuer et il viendrait la hanter la nuit ! Tout était de sa faute ! Si elle n’était pas aussi…bête elle ne l’aurait pas agressé pour rien. Bégayant comme une attardée Yûna murmurait, le visage couleur pastel foncée :

‘Dis….te tue pas…Faut pas…C’est pas….’

Puis, relevant la tête, elle haussait le ton de sa voix, lui sautant presque dessus.

‘Non ! Je t’interdis ! T’as pas l’droit ! Meurs pas ! Te tue pas ! Promis j’ai pas fait exprès ! Viens pas me hanter ! ‘

Le lâchant soudainement, elle alla se planter contre un arbre, tournant le dis au jeune homme, une mine déprimée sur le visage…Elle était impossible. Le front sur le bras. Elle soupirait. Une aura de dépression ardente se dégageait d’elle.

‘C’pas possible….’

Messages : 39 Date d'inscription : 09/04/2012

Dream se taisa ne comprenant pas vraiment. Tout à l'heure on aurait dit qu'elle lui voulait du mal, maintenant elle veut l'empêcher de mourir. Bon il n'avait pas non plus l'intention de se tuer tout de suite. Mais depuis quand on se soucis de son envie de se suicider? Dream se frotta l'oeil, fatigué de vivre...Il faillit tomber quand celle-ci se jeta presque sur lui. Lui qui déjà n'avait pas beaucoup d'équilibre...Il ne bougea plus et haussa des épaules.

-tu n'y ai pour rien...

Son oiseau doré réapparut sur sa tête.

-mais j'ai pris cette décision depuis bien longtemps...j'ai juste un truc à faire...et après je me fais disparaître...

Un truc à faire comment aller retrouver son "jumeau" et le tuer. Ouai c'était à cause de lui si celeste était dans ce monde. Dream pensait n'être qu'un boulet pour les autres. Il pensait que ce monde ne voulait pas de lui et qu'il serait mieux dans l'au delà. Le bonheur, le bien-être tout ça c'était des trucs qu'il ne connaissait pas. Peut-être que si quelqu'un pouvait lui faire ressentir ça, il changerait d'avis et pourrait enfin sourire. Dream avait encore la trace des chaînes qui devaient servir à l'emmener dans une salle de torture.

-le monde extérieur me fait peur...

Normal pour quelqu'un qui n'avait jamais connut le soleil avant ni vus la lumière.

-tu n'y ai pour rien... mais j'ai pris cette décision depuis bien longtemps...j'ai juste un truc à faire...et après je me fais disparaître...

Il avait l’air résolu. Comme si c’était une évidence. La jeune fille se retournait pour lui faire face et se rapprochait de lui, les sourcils froncés, des petites étincelles dorées s’échappait d’elle de temps à autre. Elle voulait le gifler, là, tout de suite. Il n’avait pas le droit de dire ça ! Il devait vivre sa vie. Se suicider était une chose qu’elle jugeait inacceptable. Malgré tous ses fantasmes sur comment disparaître après avoir lâché une méchanceté, elle n’avait jamais sérieusement songé à se donner la mort. Pour rien au monde.

-le monde extérieur me fait peur...

Mais lorsque ces mots s’échappèrent de la bouche du jeune homme, elle fut incapable de lui faire mal. Ne serait-ce que d’un doigt... Elle déglutit. Lui, il avait peur du monde, elle, elle ne savait pas comment accepter et se faire accepter. Finalement, ils étaient opposés mais très semblables. Malgré son attendrissement intérieur, elle ne put qu’être coupante dans son ton :

‘ Je t’interdis de te tuer. Peur du monde ou pas, tu es ici car tu es nécessaire au rétablissement de l’harmonie dans ce monde. Tu ne peux mourir. On a besoin de toi. Accepte-le de toi-même. Je ne te laisserais pas te faire disparaître. ‘

Messages : 39 Date d'inscription : 09/04/2012

Il haussa des épaules. Il ne comprenait pas vraiment la réaction de la jeune fille.

-l'harmonie...je ne sais même pas que c'est...

En faite il avait pour mission de la détruire surtout. Enfin c'était la mission que les ombres lui avaient confiés. Sauf qu'il était incapable de faire le moindre mal.

-depuis que je suis dans ce monde, je ne fais qu'attirer des problèmes...j'ai l'impression d'être qu'un gros boulet et de ne servir à rien. je ne sais pas ce que c'est que de faire les choses biens.

il se gratta le crâne:

-je veux simplement réparer l'erreur que j'ai commise...

Il regarda le ciel un moment et continua:

-les ombres m'ont créer pour vous tuer normalement, mais je suis incapable de faire quoique se soit et je ne veut pas faire du mal...mais un jour ma malédiction prnedra le dessus et là j'ai peur de ce qu'on va faire de moi...Je ne suis que le résultat d'expérience raté de la part de vos ennemis.

Il se rassit en tirant la grimace, son moignon de jambe lui faisait horriblement mal.

-j'en ai marre d'avoir mal...

Yûna ne put s’empêcher d’avoir mal. Elle avait si mal. Là, dans sa poitrine. Son coeur lui faisait mal. Mais elle n’arrivait pas à dépeindre cela sur son visage. Il restait neutre, son expression ne bougeait pas d’un pouce. Elle écoutait son récit sans ciller.

Elle s’avançait vers lui et s’agenouillait. Posant doucement ses mains sur sa jambe, elle rougit mais trouvait le courage de parler. Comme elle le faisait toujours. Dire tout ce qu’elle pensait. Tout se qui lui passait par la tête sans trier ni réfléchir.

‘L’harmonie c’est quand deux choses tout à fait différentes et opposées réussissent à ne former qu’un seul être. On a voulu que tu sois méchant non ? Mais tu gentil. Tu es donc en harmonie. Tu formes un tout. Tu es toi !’

Elle baissait les yeux sur sa jambe. Tendant un main vers celle-ci, elle se ravisa, de peur de lui faire encore plus de mal. Pourquoi faisait-elle tout ça ? Pourquoi tentait-elle de l’aider ? Peut-être était-ce comme cela qu’elle découvrirait et ferait un pas vers l’amitié ?

‘ Je ne sais pas non plus comment bien faire les choses... Je ne fais que dire ce que je pense. Je ne sais pas comment parler aux autres, je ne m’intègre pas. Je préfère la solitude, mais toi, tu ne dois pas être comme ça. Ce n’est pas bon pour toi. Tu n’es pas comme moi.’

Messages : 39 Date d'inscription : 09/04/2012

Dream tira un peu la grimace. Décidément ses douleurs physique ne voulaient pas lui foutre la paix! Mais cela ne l'empêcha pas d'écouter ce qu'avait à dire yûna. Il baissa la tête:

-non...il manque une partie de moi...il y a un autre dream...horriblement méchant...qui n'a aucun sentiment même à mon égart...

Une petite larme coulait sur sa joue. Il se rappelait du jour où cet autre dream est né et lui à emputer sa jambe et causer tout un tas d'autres souffrances. Puis il continua:

-Non je ne suis pas comme toi...mais...quelque chose me bloque...j'ai peur...

Il posa ses deux mains sur son crâne et secoua sa tête. Il avait peur que son calvaire recommence, qu'on le laisse tomber, qu'on l'humilie une nouvelle fois, qu'on le trahisse et qu'on le ment. Il ne savait pas comment faire confiance à quelqu'un...ou peut-être qu'il le savait, mais c'était profondément caché. Il avait une trop grande douleur dans son coeur pour pouvoir s'approcher de quelqu'un d'autre.

-non...il manque une partie de moi...il y a un autre dream...horriblement méchant...qui n'a aucun sentiment même à mon égart... Non je ne suis pas comme toi...mais...quelque chose me bloque...j'ai peur...

Yûna fronçait les sourcils. Une floppée de pensée plus tranchantes et blessantes les unes que les autres lui passaient par la tête, mais pour une raison qu’elle ignorait, elle mordit sur sa chique, se relevant vivement et se détournant un moment de Dream, elle fermait les yeux, chassant la méchanceté passagère. Elle murmurait en silence des paroles apaisantes pour son esprit.

Elle refit face au jeune homme quelques minutes plus tard, après avoir calmé son envie de lui foutre une baffe. Elle le fixait d’un regard brulant de colère, une colère qu’elle nourrissait non pas à son égard mais envers elle même. Elle s’en voulait de ne savoir que faire. Soupirant, elle lui dit d’une voix qui voguait entre le calme et les tremblements.

‘Une partie de toi...Mais arrête de trouver des excuses ! Qu’il soit une partie de toi ou non, tu es désormais Dream ! Qu’il y ait une partie de toi quelques part, on s’en fiche ! Celui qu’on connait sous le nom de Dream c’est toi ! Et pas un autre ! Alors...’

Elle essayait d’avaler la boule qui lui obstruait la gorge, en vain, elle baissait d’un ton, continuant presque en murmurant :

‘Ne gache pas tes chances...Et trouve le courage de juste le faire...’

Détournant le regard, la jeune fille serrait les poings, ruminant ses paroles. Elle devrait écouter ses propres conseils me direz vous, mais Yûna n’était pas comme Dream. Quand on la voyait arriver, on ne la voyait que sous son soit ‘’méchant’’. Pas une seule personne n’avait cherché à la comprendre, passer au dessus des apparences. Personne.

» Un moment de paix et de réflexion [libre]